Chien Chihuahua Diamant-bleu (Sans Affixe)

Mon Didi,

c’est ce matin du 18 mai 2017 que ton coeur a décidé d’arrêter de battre… et c’est pendant ton sommeil que tu as franchi la porte du Paradis des Quatre pattes… Dieu merci, tu n’as pas souffert.

Mourir en dormant, ça te ressemble bien, mon Grand Garçon… ça me fait sourire, car ça me renvoie les souvenirs de tes saillies… tu étais un petit goujat, Didi ! Après avoir convaincu ta Belle, tu n’y allais pas par quatre chemins...! Et pendant les saillies, (qui, entre parenthèses, duraient 50 minutes!!) et auxquelles j’assistais, tu te couchais sur ma cuisse et… tu t’endormais !! Oui, oui… pendant la saillie !! Et quand c’était fini, môssieu gratifiait sa demoiselle d’une léchouille sur la tête, et allait tranquillement finir sa sieste dans sa panière...!! Je te revois, et entre deux sanglots, je souris…
Merci pour ça, mon Didi…

Merci également d’avoir été un formidable chef de meute. Juste et constant. Avec toi, jamais une morsure. Tu n’as jamais eu besoin de mordre tes copains pour t’imposer et te faire respecter.
Tu étais vraiment un chef exceptionnel, au caractère extraordinaire…

De plus, tu étais ce qu'on appelle un formidable "nez"... Très précieux dans un élevage, tu étais incollable pour détecter le "bon moment" pour saillir ces demoiselles... Tu ne t'intéressais à elles ni avant, ni après... Avec toi, je n'ai jamais eu besoin de leur faire faire un test d'ovulation..! Tu savais exactement quand il était nécessaire de me les demander en saillie... Pour ça aussi, tu étais parfait...

Bon tu avais aussi quelques défauts… Tu étais un peu têtu… avec une petite tendance à faire ce que tu voulais… Quand c’était l’heure de sortir, il t’arrivait de te recroqueviller dans ton panier et de te faire tout petit… Alors je capitulais… Mais quand tes copains rentraient de leur sortie, et bien tu décidais que c’était le moment adéquat pour mettre le nez dehors !! Alors... je capitulais et t’accompagnais… Non sans râler je l’admets ! Surtout que quand je te demandais de rentrer, et bien tu t’asseyais au milieu du jardin, et tu attendais… Alors à nouveau, je capitulais et venais te chercher…en râlant…. Je te revois te coucher systématiquement et mettre les quatre fers en l’air en remuant la queue pour essayer de m’amadouer… et évidemment, tu y arrivais… Petit malin…

Et que dire de tes aboiements...? Il y en a eu peu, mais alors c’était quelque chose ! Je crois que tu étais le seul chien au monde qui ne savais pas aboyer ! En tout cas, tes pseudo-aboiements faisaient pouffer tous ceux qui les entendaient...! Mais ça te rendait d’autant plus attachant mon Didi…

Je crois que ton plus grand plaisir, c’était quand je mettais un plaid propre dans ta panière… Tu ADORAIS l’entourer autour de toi et dormir complètement recouvert ! Cela m’a valu de belles frayeurs au début de notre vie commune, car j’étais persuadée que tu allais étouffer dessous… ça t’a donc valu plusieurs réveils en sursaut… Mais à chaque fois, ton regard malicieux et ta petite queue qui frétillait me faisaient fondre…!

Tu savais y faire avec moi, mon Grand garçon… Mon premier garçon Chihuahua...

Merci pour les adorables bébés que tu m’as donnés, merci pour ton Amour et ta confiance. Merci de ta douceur, et de ta malice. De ta constance. De tes regards... Merci d’avoir été si exceptionnel, et tellement adorable.

Tu vas me manquer, mon Didi. Tu vas nous manquer. Laisse notre Amour pour toi te mener jusqu’à ce paradis que tu as tant mérité…
Trouve-toi un nuage bien moelleux et confortable, et blottis-toi dedans, comme si tu étais blotti sous ton plaid… Et, promis, quand l’heure viendra pour moi de te rejoindre, je tâcherai de ne pas te réveiller en sursaut…

Au revoir mon Grand Garçon… Mon Chéri… Au revoir mon Didi...